Frères des Écoles chrétiennes
 
 
 
Pierre Paul BOSSU et Marie CHAIGNET
(1830 – 1908)   (1834 – 1900)

 

BOSSU Paul poux Chagnet signature Trouhaut 1863
Signature de Pierre « Paul » BOSSU en 1863
 
 
 
Pierre Paul BOSSU (1830 – 1908) est né le 23 1830 à Trouhaut (21), de l’union de Jean BOSSU (1792 – 1877) et de Claudine DUTHU (1794 – 1839)
Pierre Paul cultivateur, épouse Marie CHAIGNET (1834 - 1900) le 5 mai 1856 à Trouhaut, et de leur union sont nés huit enfants.
La naissance d’un garçon sans vie (1878 ) et le décès dans sa 9ème année du jeune Jean Baptiste (1874 – 1883) endeuillent cette famille chrétienne.
 
Ces vertueux parents, élèvent leurs enfants dans les croyances, et devoirs de la religion. Marie animée par un réel attachement à Dieu et aux pratiques de la religion, en mère dévote, par ses leçons et ses exemples, prépare ses enfants à l'appel divin. «Je voudrais avoir douze enfants, disait la pieuse mère, et les voir tous religieux ou prêtres.»
Un seul des enfants de cette fratrie ne rejoint pas les ordres : Jules Hippolyte BOSSU (1860 - 1893) né à Trouhaut (21) meurt à 33 ans, au domicile de ses parents. Il laisse une veuve, Marie Rose Lucille CHENILLOT, âgée de 32 ans qui demeure à Dijon (21).
 
Quatre garçons et leur sœur entrent en religion.
- Antoine Pierre Paul BOSSU (1857 - 1905) né à Trouhaut (21), rejoint Les Frères des Écoles chrétiennes de Besançon (25).
- Marie Amélie BOSSU (1863 - 1938) née à Trouhaut (21), rejoint la communauté religieuse de la Congrégation enseignante de Vitteau (21).
- Pierre Jules BOSSU (1867 - 1893) né à Trouhaut (21) rejoint Les Frères des Écoles chrétiennes de Besançon (25).
- Jules Octave BOSSU (1870 - 1891) né à Trouhaut (21) rejoint l’Institut des Frères des Écoles chrétiennes de Besançon (25).
- Pierre Émile BOSSU (1880 – 1914) né à Trouhaut (21) rejoint l’Institut des Frères des Écoles chrétiennes de Besançon (25) Il ne prononcera jamais ses vœux. Le 28 juillet 1897, il se retire du noviciat et sort de l’institut. Huit ans plus tard il célèbre ses noces. Son nom est gravé sur le monument aux Morts de Trouhaut (21)
 
 
 
 L'habit "Frères quatre bras".
source image : archives-lasalliennes.org
 
 
 
 
 
 
Antoine Pierre Paul BOSSU, "Frère Reinold"
Antoine Pierre Paul BOSSU (1857 – 1905), est né à Trouhaut le 2 avril 1857. il est le fils de Pierre Paul BOSSU (1830 – 1902) et Marie CHAIGNET (1834 – 1900) cultivateurs,
« Frère Reynold » meurt le 21 avril 1905 à Trois-Rivières (Canada)
 
Sa Formation
Entré le 31 octobre 1876 au Noviciat de Besançon (25) où il reçoit l’habit et le nom de Frère, le 2 février1877.
Il prononce ses Vœux annuels le 29/09/1879 à Besançon, triennaux le 11/9/1882 à Dijon, et perpétuels le 08/09/1880 à Dijon.
Breveté le 10 octobre 1880 à Besançon (examen à Belfort) ; brevet complet le 1er avril 1885 à Besançon.
 
Ses mutations et emplois
31 décembre 1877 : Dôle Pensionnat, 6e classe
15 octobre 1878 : L’Isle-sur-le-Doubs, petite classe
15 septembre 1882 : Semur, 3e classe externat
5 décembre 1882 : Besançon St-Jean, petite classe de 3
29 septembre 1894 : Besançon St-Joseph, 1re classe
17 novembre 1896 : Levier, 1re classe
24 septembre 1904 : Besançon St-Joseph, 3e classe
Puis fin septembre 1904, : Longueuil (Canada), 2e classe. Frère Reinold, fut le premier des 160 Frères du District de Besançon émigrés au Canada en 1904.
En décembre 1904 : Trois-Rivières [Canada) Inspecteur,
 
Notices nécrologiques trimestrielles : n° 11, publiée à Paris en 1906
« Natif de Trouhaut, diocèse de Dijon, de notre communauté de Trois-Rivières (Canada), décédé le 21 avril 1905, dans la 49e année de son âge, la 29e de religion et la 20e de profession.
 
Entre les huit enfants dont il était l'aîné et aussi le modèle, ce cher confrère faisait l'espoir et la consolation de ses vertueux parents. Sa pieuse mère surtout, par ses leçons et ses exemples, prépara son âme à l'appel divin, qui ne se fit entendre à lui cependant que dans le cours de sa vingtième année, en 1876.
 
Admis alors au noviciat de Besançon Saint-Claude, le C. F. REINOLD ne tarda pas à se ranger au nombre des plus fervents et des plus dociles. Son bon esprit, son égalité de caractère, sa simplicité et sa patience, édifiaient tous ses compagnons. Il se plaisait à rendre service, à encourager les novices et les postulants, à les aider dans les difficultés qu'ils pouvaient rencontrer. Il contribua ainsi à raffermir plus d'une vocation chancelante. Deux de ses frères le suivirent dans notre Institut, tandis qu'une de ses sœurs se consacra aussi au Seigneur dans la vie religieuse. « Je voudrais avoir douze enfants, disait la pieuse mère, et les voir tous religieux ou prêtres. »
 
Notre cher confrère débuta dans une petite classe à Dôle, en 1877, puis à l'Isle-sur-le-Doubs, de 1878 à 1882, époque où il fut chargé d'une classe plus importante à l'école Saint-Jean de Besançon. Assidu au travail, il fut bientôt en état de professer en première classe, et, pendant dix ans, son zèle put s'y déployer à l'aise, à la grande satisfaction des élèves et de leurs parents. En 1896, on lui confia la deuxième classe du pensionnat Saint-Joseph de la même ville, et, deux ans après, la première classe de celui de Levier, où il résida jusqu'en 1900, pour retourner ensuite à Saint-Joseph de Besançon.
 
Cette maison ayant été supprimée par le décret de 1904, le C. F. REINOLD n'hésita pas à s'expatrier pour sauvegarder sa vocation, qu'il voulait conserver avec son saint habit. Il partit donc pour le Canada, passa environ trois mois à la communauté de Longueil et fut ensuite envoyé à celle de Trois-Rivières. C'est là qu'après quelques mois de séjour, pendant lesquels il se montra constamment un homme de bonne volonté, il fut appelé à jouir, dans la patrie céleste, de la paix promise à ceux qui ont fidèlement servi le divin Maître.
 
Les notes envoyées à son sujet sont unanimes à reconnaître son absolu dévouement et le plaisir qu'il éprouvait à rendre service à ses confrères, qui avaient souvent recours à ses connaissances variées. Il préparait avec soin sa classe et surtout ses catéchismes toujours intéressants. Sa piété était exemplaire ; son ardeur dans les prières vocales, son recueillement pendant l'oraison et ses communions presque quotidiennes édifiaient beaucoup la communauté.
 
Un trait caractéristique de ce cher confrère est le soin avec lequel il évitait tout ce qui aurait pu blesser tant soit peu la réputation d'autrui ; jamais on ne l'entendit parler désavantageusement de qui que ce soit. Sous le rapport du respect envers les Supérieurs, présents ou absents, sa conduite était irréprochable. S'il était repris ou blâmé, il gardait un silence respectueux, bien qu'il fût très sensible, et se remettait à agir de son mieux, sans perdre sa sérénité d'âme.
 
Peu de temps après son arrivée en Amérique, la santé du C. F. REINOLD parut s'affaiblir ; il eut à souffrir d'un malaise général qui s'aggrava peu à peu. Il ne s'en effraya pas, car il avait, paraît-il, le pressentiment de sa fin prochaine. Complètement détaché des choses de ce monde, il était parfaitement résigné à la volonté divine. « Puisque ma santé, disait-il, ne me permet plus de me rendre utile, je souhaite que le bon Dieu m'appelle à lui le plus tôt possible. » Et il ajoutait : « La mort peut venir quand elle voudra, je suis prêt. »
Le 14 avril, une forte fièvre s'empara de lui. Les soins qui lui furent donnés améliorèrent sensiblement son état pendant quelques jours. M. l'Aumônier du pensionnat lui offrit les services de son ministère. « Merci, répondit-il, je suis parfaitement tranquille. » II paraissait aller de mieux en mieux, si bien que le Jeudi-Saint, 20 avril, il ne voulut point qu'on le veillât pendant la nuit. « Si j'ai quelque besoin, j'appellerai », disait-il.
Il s'endormit, en effet, mais ce repos, hélas ! ne fut pas suivi de réveil ; la divine Bonté avait épargné à notre cher confrère les angoisses de l'agonie. Ce fut dans la nuit du Jeudi au Vendredi-Saint qu'il passa de ce monde à une vie meilleure.
Plusieurs ecclésiastiques, tout le Conseil de ville, des délégations du pensionnat et de toutes les communautés religieuses assistèrent à ses funérailles. Le lundi de Quasimodo, un service fut célébré à son intention.
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Marie Amélie BOSSU, "Religieuse"
Marie Amélie BOSSU (1863 - 1938) née le 11 mars 1863, entre dans les ordres à une date inconnue.
Elle rejoint la communauté religieuse de la Congrégation enseignante de Vitteau (21).
 
La Révolution passée, la congrégation des sœurs de la Providence de Flavigny racheta l'ancien couvent de Vitteau en 1843 et la communauté s'y installa en 1846. Elles furent chargées de diriger jusqu'à la fin du XIXe l'école des filles de la ville qui comptait aussi un pensionnat de 10 à 12 jeunes filles. Une ou deux sœurs étaient déléguées à la visite des malades du pays. Finalement, le couvent sera racheté en 1963 par l'hôpital situé à côté. À droite de l’entrée, on remarque toujours un guichet pour les mendiants.
 
Marie Amélie meurt le 8 juillet 1938 à Pouilly en Auxois (21)
 
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Pierre Jules BOSSU, "Frère Raynuce - Pierre"
Pierre Jules BOSSU (1867 – 1930), est né à Trouhaut le 6 avril 1867. il est fils de Pierre Paul BOSSU (1830 – 1902) et Marie CHAIGNET (1834 – 1900) cultivateurs.
« Frère Raynuce-Pierre » meurt le 21 décembre 1930 à Besançon (25),
 
Sa Formation
Pierre Jules entre en petit-noviciat le 17 septembre 1880 à Besançon (25), où Il obtient son brevet le 10 avril 1885 (examen à Belfort en mars),
Le 17août 1885, Novice à Besançon. il y prend l’habit et reçoit le nom de Frère, le 8 septembre 1883. il prononce ses vœux annuel à Dôle (39), le 25 septembre 1885, puis à Dijon, il prononce ses Vœux triennaux le 28 août 1891, puis ses Vœux perpétuels le 27 septembre1895 
Il obtient, le 29 janvier 1890 son brevet supérieur à Paris (examen en novembre 1889), son baccalauréat moderne 1re partie le 06 avril 1894, et 2e partie Lettres-Math à Dijon le 02 juin 1897.
En 1905, Second Noviciat à Lembecq-lez-Hal (Belgique)
 
Ses mutations et emplois
4 octobre1884 Dijon Pensionnat, classe
23 mars 1885 Besançon St-Jean, petite classe,
29 septembre 1894 Besançon St-Claude, 1re classe,
30septembre 1895 Besançon St-Joseph, 4e classe de 6,
15 octobre1898 Besançon St-Joseph, 1re classe de 7,
obédience du 1er octobre 1903 Besançon St-Joseph, sous-Directeur,
9 août 1904 Neuchâtel (Suisse), sous-Directeur,
1920 Levier
1923 Besançon Pensionnat
 
Notices nécrologiques trimestrielles : n° 132, publiée à Paris en 1906
Natif de Trouhaut, diocèse de Dijon (France), de notre Communauté des Anciens à Besançon, décédé le 21 décembre 1930, dans la 64e année de son âge, la 48e de vie religieuse et la 36e de profession perpétuelle.
 
La chrétienne famille de ce cher confrère a donné trois fils à notre Institut et une religieuse à la Congrégation enseignante de Vitteau (Côte-d'Or).
L'aîné, Frère Reinold, décédé en 1905, fut le premier des 160 Frères du District de Besançon émigrés au Canada en 1904. Le plus jeune, Frère Rupert-Octave, mourut après un court apostolat. Le second fait l'objet de cette notice.
 
Entré au Petit-Noviciat de Besançon à l'âge de treize ans, Pierre-Jules se montre dès l'abord ce qu'il sera désormais : doux, silencieux, laborieux. Tout ce qui concerne notre Institut lui demeurera cher et fera vibrer son âme délicate.
Devenu, en 1883, le Frère RAYNUCE-PIERRE, il apporte à sa formation religieuse toute sa bonne volonté servie par une intelligence lucide et un cœur généreux.
L'École communale de Besançon Saint-Jean fut sa première résidence, jusqu'à sa laïcisation, en 1891. Il professa ensuite à l'École Supérieure, puis au Pensionnat Saint-Joseph. Son long séjour à Besançon lui permit de suivre les cours de la Faculté des sciences.
 
En 1904, le C. F. RAYNUCE-PIERRE se disposait à accompagner son frère au Canada, lorsque les Supérieurs le nommèrent Sous-Directeur de notre Maison de Neuchâtel et professeur de la classe supérieure. Ses anciens élèves gardent un fidèle et reconnaissant souvenir de ce maître instruit, aux procédés toujours empreints d'aménité.
Licencié ès sciences, il collabora avec des professeurs de Passy-Froyennes, à la révision des cours de physique et de chimie du Baccalauréat.
 
Aux vacances de 1918, le C. F. RAYNUCE-PIERRE quittait la Suisse pour aller diriger une grand'classe en Franche-Comté. Il s'y trouva plusieurs fois dans des situations critiques, auxquelles son sens pratique sut apporter remède. Son esprit de communauté le rendait heureux au milieu de ses confrères, qui, de leur côté, se plaisaient en sa compagnie. Doué d'un talent remarquable pour le dessin, il ne l'utilisa toutefois que sur la demande de ses supérieurs et dans l'intérêt de la maison.
 
Du bon surveillant il avait le coup d'œil qui se rend compte de toute infraction à la discipline ; mais son extrême douceur n'imposait qu'imparfaitement aux jeunes écoliers l'ordre et le silence. En revanche, les grands élèves savaient apprécier son savoir et son dévouement ; aussi en obtenait-il sans peine le travail et l’application, couronné chaque année par de brillants succès aux examens.
 
La grande modestie du C. F. RAYNUCE-PIERRE lui interdisait la moindre parole à sa propre louange, et son exquise charité l'éloignait de toute offense du prochain, cependant que sa parfaite discrétion l'empêchait de s'immiscer en quoi que ce soit sans y être invité.
Que dire de sa simplicité religieuse ? Elle contribuait grandement au charme de son commerce ; et c'est avec une réelle édification qu'on le voyait vaquer avec un joyeux empressement aux différentes besognes manuelles qui s'ajoutaient à sa tâche de professeur.
Son temps parfaitement ordonné lui permettait de disposer de longs moments pour des leçons aux jeunes membres de la communauté.
 
Appelé, en 1920, à enseigner les mathématiques et les sciences au Pensionnat Saint-Joseph, il poursuivit plusieurs années son fructueux labeur de préparation au baccalauréat et aux arts et métiers. On espérait bénéficier longtemps encore de ses importants services, lorsque de légères attaques de paralysie vinrent lui enlever sa vivacité de réflexion et sa facilité de parole.
Confiné à l'infirmerie du District, aux vacances de 1930, il vit son état s'aggraver rapidement, et le 21 décembre, après avoir reçu les Sacrements des mourants, il terminait dans la paix du Seigneur sa vie toute de régularité et de travail.
 
Le Bulletin diocésain de l'Enseignement libre traçait de notre regretté confrère ce fidèle portrait : « À l'heure où nous mettons sous presse, vient de s'éteindre un des maîtres qui, dans le diocèse de Besançon, ont fait le plus d'honneur à l'enseignement chrétien. Les élèves qu'il a formés pourront dire l'incomparable maîtrise avec laquelle il leur communiquait son vaste savoir. Tous ceux qui l'ont approché ont admiré en cet homme de science une âme de douceur, de bonté, de fidélité au devoir et de piété. Cachée au monde, cette vie d'austère labeur a été excellemment noble et féconde. Que ce modèle accompli des éducateurs chrétiens nous aide à lui trouver de dignes successeurs, comme nous l'aiderons, par nos prières, à jouir au plus tôt de la récompense éternelle. »
 
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Jules Octave BOSSU, "Frère Rupert - Octave"
Jules Octave BOSSU (1870 – 1891), est né à Trouhaut le 17 février 1870. il est fils de Pierre Paul BOSSU (1830 – 1902) et Marie CHAIGNET (1834 – 1900) cultivateurs.
« Frère Rupert-Octave » meurt le 20 février 1891 à Besançon (25)
 
Sa Formation
Jules Octave entre en petit-Noviciat le 18 septembre 1883, et au noviciat le 16 août 1886, à Besançon où il reçoit l’habit le 12 septembre 1886 ; scolastique à Besançon St-Claude le 30 août 1887.
il prononce ses Vœux annuels le 21 septembre 1888 à St-Claude-les-Besançon, renouvelés en 1889 ( il est resté sans vœux, « Novice employé », sans doute à cause de ses problèmes de santé).
Breveté à Paris (examen en août 1888) le 20 janvier 1889.
 
Ses mutations et emplois
22 septembre 1888 Dôle Pensionnat, 6e classe,
09 janvier 1889 Besançon St-Claude, malade,
2 mars 1889 Épinal, aide petit classe,
Châtillon-s-S, petit classe,
29 mars 1890 Besançon St-Claude, malade,
26 avril 1890 Chez lui, malade,
1er octobre 1889 Besançon St-Claude, sous-Infirmier, en août 1890
 
Notices nécrologiques trimestrielles n° 446, page 169
Décédé sans avoir de vœux, le Frère Rupert-Octave a seulement la mention suivante :
F. RUPERT-OCTAVE, de notre communauté de Saint-Claude-lès-Besançon, décédé le 20 février 1891, dans sa 22e année d’âge et la 5e de religion.
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