Pêle-mêle de souvenirs
autour des « souvenirs »
Dissimulés, enfermés ou au contraire exposés, les objets témoins du passé ayant appartenu à des familles BOSSU
m’ont été confiés le temps d’un cliché
La vigne du père BOSSU
24 avril 2013 …… nous voici rendus aux Flattots hameau de St Germain du Bois (71). Ce jour là, deux passionnés de généalogie, Patrick et Jean Paul nous reçoivent.
Lorsque nous nous quittons, notre coffre de voiture détient un trésor …… Patrick et Jean Paul nous ont confié plusieurs pieds de vigne provenant du "jardin" ayant appartenu à Jean-Pierre BOSSU (1845 – 1930) aux Flattots
2014
« les vignes du père BOSSU » baptisées pour l’occasion « Clos BOSSU »
2016
« les vignes du père BOSSU » les premières grappes
Même si le rêve de transformer ce raisin en vin devenait réalité, il ne ferait pas bon en boire. Il parait que c’est du " Noah", ce raisin qui donne le vin qui rend fou ……
Le Noah, est un un cépage hybride américain blanc. Moins dangereux que le « moustique tigre », il donne toutefois bien mal au crâne.
C'est le taux de méthanol élevé contenu dans le vin qui, en France, a provoqué cette fichue réputation qui lui colle à la peau. Le méthanol a pour effet de troubler durablement les humeurs. On raconte encore, dans les campagnes, que le breuvage rendait fou et aveugle. Rien que ça !
En Bourgogne, le Noah porte le sobriquet de « nono ». Boire un verre de nono, c'est comme attirer sur soi le mauvais oeil.
La médaille de la famille française
La médaille de la famille est une décoration créée par décret du 26 mai 1920 sous le nom de « médaille d’honneur de la famille française », pour honorer les mères françaises ayant élevé dignement plusieurs enfants.
Il existait à sa création trois échelons :
Médaille de bronze (quatre ou cinq enfants élevés) ;
Médaille d'argent (six ou sept enfants élevés) ;
Médaille d'or (huit enfants élevés et plus).
Depuis 2013, seul l'échelon bronze est conservé quelle que soit la taille de la famille.
Les titulaires reçoivent un diplôme contenant l'extrait de l'arrêté d'attribution. Il existe une seule promotion par an.
L'attribution de la médaille est honorifique. Une cérémonie officielle peut être organisée par la préfecture ou par la mairie. (source :wikipedia)
Médaille de bronze de la famille française, décernée à Eliane CORNOT née Eliane BOSSUT (1902-1989)
(remerciements à Mme CHAPUIS Eliane née CORNOT Eliane)
Et la fête des mères ? depuis quand ?
1897 L’Alliance Nationale contre la dépopulation avait envisagé de fêter les familles nombreuses. On vit se célébrer ici et là et à des dates fort différentes, ce qui s’appelait la "Fête des Enfants". On fêtait plus le fruit de l’union, l’enfant, que celle qui lui avait donné le jour : la mère.
10 juin 1906 Pour la première fois, dans l’Isère, sur l’initiative de "l’Union Fraternelle des pères de familles méritants d’Artas", se déroule une célébration où l’on trouve en germe l’essentiel de ce qui matérialisé aujourd’hui cette journée : la participation des autorités locales et des enfants des écoles, défilés dans les rues décorées, remise solennelle de diplômes et de récompenses aux mères méritantes.
1909 Une proposition a été faite à un Conseil municipal pour glorifier la maternité à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet.
31 décembre 1917: Une municipalité parisienne organise " La fête des familles nombreuses". Des diplômes d’honneur, d’hommage et de reconnaissance civique furent décernés à neuf familles nombreuses.
16 juin 1918 La première "Journée des Mères" fut célébrée à Lyon sur l’initiative du colonel de Lacroix-Laval. Plusieurs familles reçurent le prix et des récompenses, dont l’un avait été offert par le Président de la République.
Première Journée Nationale…
15 août 1919 Projet d’organisation d’une "Journée des Mères de Familles Nombreuses" proposées (sur tout le territoire français) au Ministre de l’Intérieur.
Les lenteurs administratives ne permirent pas d’instituer cette Fête nationale des mères en 1919. cependant, de nombreuses cérémonies eurent lieu localement dans un certain nombre de villes.
Les lenteurs administratives ne permirent pas d’instituer cette Fête nationale des mères en 1919. cependant, de nombreuses cérémonies eurent lieu localement dans un certain nombre de villes.
La fête des mères prend sa place dans le calendrier annuel….
La Fête des Mères était dès lors officiellement consacrée.
Le Gouvernement a pris la décision de célébrer chaque année la "Journée des Mères".
20 avril 1926 Première cérémonie officielle, avec remise solennelle des médailles de la Famille Française. Cette médaille était accordée aux Mères qui ont dignement élevé de nombreux enfants afin de rendre hommage à leur mérite et de leur témoigner la reconnaissance de la Nation.
1931 Dans une circulaire adressée au Préfet, le Ministre de la Santé Publique rappelait l’importance qu’il attachait à cette manifestation.
24 mai 1950 Texte de loi instituant la Fête des Mères, signé par le Président de la République Vincent Auriol.
La Fête des Mères est fixée au dernier dimanche de mai, si cette date coïncide avec celle de la Pentecôte, la Fête des Mères a lieu le premier dimanche de juin. (source : http ://www.familles-de-france.org/node/515)
Les cheveux d’Éugénie
De la fin du XVIIIe au début du XXe siècle se développa l'art des médaillons faits en cheveux, de la simple mèche à une composition élaborée.
Ces ouvrages étaient réalisés dans un but sentimental, soit en ouvrage de dames à la maison, soit commandés à des artistes en cheveux et pour toutes sortes de circonstances de la vie affective et familiale : naissance, fiançailles, mariage, décès, amitiés, amour ...
Les plus nombreux, appelés bijoux de deuil, étaient fabriqués à l'occasion des décès pour perpétuer le souvenir du disparu.
La composition pouvait être complexe, avec ou sans photo du défunt ou présenter une fleur de pensée, parce que "la pensée c'est le souvenir"
1938
médaillon de deuil réalisé en cheveux de Anne BOULEY dite « Eugénie » BOULEY, épouse d' Eugène BOSSUT (1864 – 1928)
(remerciements à Mme CHAPUIS Eliane née CORNOT Eliane)
Le rouet d' Yvonne
Au XIXème siècle, pas question de ne rien faire un seul instant Pas de wifi non plus !!
Les femmes complétaient leurs longues journées en faisant tourner leur rouet, filant la laine, le chanvre, le lin ou toute autre fibre.
Yvonne SAUTEREAU, l’épouse d’Eugène BOSSU possédait cet instrument à roue. Avec habileté Lucien BOSSU, son fils, s'est attaché à sa restauration.
Le rouet d' Yvonne Marguerite SAUTEREAU épouse d’Eugène BOSSU (1892 – 1959)
(remerciements à Lucien BOSSU et son épouse Marthe)
Le billet d’honneur de Marie Claude
Pour l’obtenir, l’écolier ou l’écolière des années 50, devait à la fois montrer une conduite exemplaire tant en classe que pendant les récréations, et obtenir des bonnes notes dans toutes les matières !
Pour encourager les élèves, il y avait aussi les bons points, sorte de ticket de métro de carton de couleur bleu, vert, jaune .. et puis les images (10 bons points = 1 image), et le billet de satisfaction (rose).
Chaque mois, les élèves étaient donc classés. Le Tableau d'Honneur, puis le billet d'Honneur et enfin le billet de satisfaction récompensaient les trois premiers élèves.
Billet d’Honneur de Marie Claude BOSSU
La carte d’alimentation d’Honorine
1939-1945, c’est la guerre, l’occupation par l’ennemi.
Conséquence directe de cette occupation allemande et de l'arrêt des échanges commerciaux, la France connaît, dès 1941, une période de pénurie qui va déboucher sur la mise en circulation de cartes de rationnement.
Mise en place le 1er juillet 1941, elles concernent les produits textiles. Puis, un mois plus tard, elles rationnent le tabac.
L'alimentation suivra.
Dès la fin 1941, tous les biens de consommation ne peuvent être acquis qu'en échange de tickets.
Ces tickets sont attribués en fonction de la catégorie à laquelle les personnes appartiennent : (les nouveaux - nés :E, les séniors (vieillards) : V, les jeunes : J, les adultes : A...).
Bien évidemment, ces tickets n'exonéraient de payer les produits en espèces sonnantes et trébuchantes.
1946
La carte d’alimentation d' Honorine BOSSU (1895 – 1979)