Se souvenir d'Eux
La guerre
Antoine BOSSU
(1812 - 1838)
Antoine BOSSU est né le 19 février 1812 à Aignay le Duc (21). Il est le fils de Claude BOSSU (1750 - 1833), charbonnier à Aignay le Duc (21), âgé de 62 ans et de Marie VAURIOT (1772-1831), charbonnière, âgée de 52 ans
Antoine est fusilier à la 3ème Compagnie des tirailleurs d’Afrique immatriculé sous le N° 270
Le sous intendant militaire chargé de la police à l’hôpital de Toulon certifie qu' Antoine est entré à l'hôpital militaire de Toulon le 4 décembre 1837 pour dysenterie chronique
Etat civil Aignay-le-Duc
Service des hôpitaux militaires
Extrait mortuaire
Hôpital militaire de Toulon
Du registre des actes de décès dudit hôpital a été extrait ce qui suit
Le Sieur BOSSU Antoine fusilier à la 3ème Compagnie des tirailleurs d’Afrique immatriculé sous le N° 270 né le 18 février 1812 à Aignay le Duc canton dudit département de la Côte d’Or fils de Claude et de Marie VAURIOT est entré audit hôpital le quatre du mois de décembre de l’an 1837 et y est décédé le 12 du mois de février 1838 par suite de dysenterie chronique. [compte tenu des dates qui suivent, il faudrait lire 2 février]
Je soussigné officier d’administration comptable audit hôpital certifie le présent extrait véritable et conforme aux registres dudit hôpital
Le présent extrait délivré à titre de simple renseignement
Fait à Toulon le deux février mil huit cent trente huit signé Henry
Nous sous intendant militaire chargé de la police à l’hôpital de Toulon certifions que la signature ci-dessus est celle de M Henry officier principal et que foi doit y être ajoutée
Fait à Toulon le 2 du mois de février 1838 signé approuvé
Le présent extrait mortuaire transcrit en entier et conforme à celui reçu à la mairie le 11 février 1838 par nous Pierre Augustin Denis Verdin maire officier de l’état civil de la commune d’Aignay département de la Côte d’Or
Aignay le Duc le 12 Février 1838
Signé Verdin
Antoine BOSSU est mort le 2 février 1838, à l' âge de 25 ans, à l'hôpital militaire de Toulon (Var)
L'Armée d'Afrique était l’ensemble des unités militaires françaises stationnées en Afrique du Nord dont l'origine remonte pour la plupart à la conquête de l'Algérie, Légion Étrangère, Zouaves, Chasseurs d'Afrique, Spahis et Tirailleurs. Intégrées aux Forces Armées Métropolitaines elles ne peuvent être confondues avec les troupes coloniales
Cette appellation est employée officiellement pour la première fois dans une ordonnance du roi Charles X du 6 juin 1830 concernant le Corps Expéditionnaire Français qui, suite à différents incidents diplomatiques, débarque à partir du 14 juin, sur les plages de la baie de Sidi-Féruch des 675 navires à voile aux ordres de l'Amiral Duperré ayant quitté Toulon le 25 mai 1830. 37000 hommes, 3 500 chevaux et 120 canons sous le commandement du Général de Bourmont se préparent à franchir les 27 kilomètres qui les séparent d'Alger. Battu à Staouéli, le dey d'Alger capitule le 5 juillet
Dès les premiers mois, apparaît très rapidement la nécessité de recruter des troupes indigènes pour remédier d'une part aux charges imposées à nos troupes sur un terrain difficile et sous un climat éprouvant et, d'autre part, pour suppléer aux pertes dues à la maladie et au rappel par Paris d'une partie importante du corps expéditionnaire
Bien que Louis-Philippe, en raison de difficultés politiques, décide de se borner à une occupation restreinte de l'Algérie et, de ce fait, récupère une partie du corps expéditionnaire, le commandement en Algérie met successivement sur pied, pour augmenter et maintenir ses effectifs, des formations nouvelles avec un encadrement français : Légion Étrangère, engagés strictement européens, Zouaves, Chasseurs d'Afrique, Spahis et Tirailleurs Algériens recrutés parmi les indigènes, dont certains avaient été au service du Dey tandis que les bureaux arabes établissent le contact avec les populations de l'intérieur du pays
L'œuvre accomplie au Maghreb de 1830 à 1962 fut considérable.
L'Armée d'Afrique avait pour mission de pacifier les populations, les soigner, les administrer, les éduquer, leur apporter le bien-être matériel et le respect de la personne humaine.
Ses ambitions ne se sont en effet jamais bornées aux seules opérations militaires, et elle était aussi là pour faire aimer la FRANCE
L'Armée d'Afrique avait pour mission de pacifier les populations, les soigner, les administrer, les éduquer, leur apporter le bien-être matériel et le respect de la personne humaine.
Ses ambitions ne se sont en effet jamais bornées aux seules opérations militaires, et elle était aussi là pour faire aimer la FRANCE
Les régiments de L'Armée d'Afrique ont été dissous entre 1960 et 1964
sources : texte, d'après encyclopedie-afn.org - image, uniformes de tirailleurs, période Empire source: vinny03.perso.neuf.fr