Maire de Vignoles (21)
BOSSU Pierre
(1731 - 1796)
1766 – signature de Pierre BOUSSU
Pierre BOUSSU (1731 – 1796), propriétaire, marchand, est né le 17 décembre 1731 à Vignoles (21). Il est le fils d’Andoche BOSSU – BOUSSU, laboureur marchand et de Reine PODECHARD ((c)1702 – 1774)
Le 20 février 1759 à Savigny les Beaune (21), Pierre BOUSSU s'unit avec Marie Pierrette CORCOL (1734 - 1817) la fille de Jean CORCOL et d’Anthoinette JOIGNAULT marchands à Savigny les Beaune (21). Le couple s’installe à Vignolles où douze enfants naissent de leur union.
Pierre est décédé à Vignolles le 21 novembre 1796, à l'âge de 64 ans, après avoir exercé son mandat de syndic de la commune de Vignollesd'une part, puis de maire pendant deux années aux côtés de son secrétaire et cousin Jean Baptiste BOUSSU (1731 – 1806) avant de redevenir lui-même, secretaire.
Le mandat de maire de Pierre BOUSSU
(février 1790 – novembre 1791)
La révolte française
1789 : les Etats Généraux sont réunis. Les délégués sont porteurs des cahiers de doléances qui contiennent les revendications des paroissiens et les suggestions des ecclésiastiques et des nobles. Le 14 juillet, le peuple qui désirait trouver des munitions pour ses fusils, envahit et brûle la Bastille
A cent lieues de tout ce tintamarre, à Vignolles, Monsieur Le curé tient consciencieusement le registre paroissial et inscrit baptêmes, mariages et décès.
Pierre BOUSSU remplit ses fonctions d'administrateur en tant que Syndic, et la fabrique paroissiale est contrôlée par François PIGNOLET.
La Révolution de 1789 est passée par Vignolles, et le marquis Marc Antoine Claude de Pradier d’Agrain flanqué de sa famille quittent les terres et la Seigneurie du Pasquier et s’enfuient vers la Suisse.
Jean Bailly et Antoine Guerrier, procureurs syndics en exercice, convoquent le 7 février 1790, l’assemblée notable de la communauté pour « la formation de la municipalité de Vignolles »
Dans l’église St Andoche, le puissant curé Etienne Paquelin en fait l’ouverture et parmi 34 électeurs inscrits ; Sont élus :
Etienne Paquelin, président
Jean Baptiste BOUSSU (1731 – 1806), secrétaire, cousin de Pierre BOUSSU.
Pierre BOUSSU (1731 – 1796), maire.
Antoine Guerrier, procureur
François Chavance, secrétaire greffier
Deux officiers municipaux et six notables complètent ce Conseil Général de la Commune.
En 1789, les agents municipaux sont élus pour 2 ans, par les citoyens « actifs » de la commune. Le nombre de ces citoyens est réduit aux contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Les règles de cette époque nous permettent de confirmer le statut économique de Pierre BOUSSU, puisque pour être éligible, il faut payer un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.
La fin de mandat
Le 13 février 1791, Le Conseil, sous l’impulsion de Jean Baptiste BOUSSU, décide de créer une matrice cadastrale qui servira de support à la répartition des impôts et fixer les propriétés tout en récupérant les terres communales usurpées par les privilégiés. Si Pierre BOUSSU signe le document comme maire, c’est bien sous l’inspiration de Jean Baptiste BOUSSU que le texte de la délibération est rédigé. On y trouve, les idées, les formules, l’argumentation, la logique qui caractérisent Jean Baptiste BOUSSU.
Jean Baptiste BOUSSU est élu maire le 13 novembre 1791 par 19 voix contre 6. Pierre BOUSSU devient secrétaire.
Le 21 janvier 1793 le roi Louis XVI est guillotiné à Paris, tandis que 2 jours plus tard, le 23 janvier, Jean Baptiste BOUSSU prononce son discours sur les usurpations.Sur le procès verbal sont soussignés : J.B. Boussu maire, Claude Tixier procureur de la commune, J. B Gay secrétaire greffier, Charles Guillemard officier, Philibert Henriot, Pierre BOUSSU, Philibert Jacob, Nicolas Bougenot.
Source : une large partie des informations de ce texte est issue http://www.vignoles.fr/notre-histoire, site officiel de la commune de Vignoles
La même année, Pierre, verra son fils, Philibert BOUSSU (1772 - ), désigné par scrutin, parmi les citoyens dont l’état correspond aux critères de recrutement, pour rejoindre l’armée, parmi ces "soldats de l'an II"