Paul Bert
Paul Bert
(1833 – 1886)
source: wikipedia
Paul Bert né le 19 octobre 1833 à Auxerre (Yonne) homme politique français, est un physiologiste.
Il meurt le 11 novembre 1886, à Hanoï.
Biographie
Issu d'un milieu janséniste, il entre à l'École polytechnique (dont il ne sera pas diplômé) avec l'intention de devenir un ingénieur. Physiologiste, brillant élève de Claude Bernard, il devint un médecin réputé professeur de physiologie à Bordeaux en 1866 (ce fut le plus jeune professeur de France) puis à la Sorbonne en 1869, il devient membre de l’Académie des sciences en 1882.
Le scientifique
Il devint un spécialiste de l’effet de la pression atmosphérique et de la pression d’oxygène sur l’être humain, décrit différentes expériences sur les manifestations causées par les variations de la pression atmosphérique et de la pression d'oxygène sur l'être humain, et ce, à l'aide d'un caisson étanche de grande taille, pouvant contenir un homme. Il détaille ainsi les effets du manque ou du trop plein d'oxygène.
Il va appliquer ses connaissances à la réalisation d'un scaphandre muni d'un régulateur de pression. Il travaille également, durant les années 1870, sur les gaz anesthésiants.
Le politique
Pourtant, c’est un autre domaine qui le fit connaître, celui de la politique. Il a laissé sa marque dans trois domaines : l'Instruction publique, les cultes, et les colonies. Député républicain de l'Yonne de 1872 à 1876, ministre de l’Instruction publique et ministre des Cultes du gouvernement Gambetta, il fut avec Jules Ferry le père fondateur de l’école gratuite, laïque et obligatoire (ce qui explique que de nombreux établissements scolaires portent son nom). Il s'attacha spécialement à la scolarisation des enfants et des jeunes filles, imposant la création d'au moins une École normale de garçons mais aussi de filles par département.
Ministre des Cultes, il se consacra à la lutte contre le cléricalisme. Il a été membre de plusieurs sociétés de libres penseurs dont la plupart se sont créées au début des années 1880.
Libre-penseur et positiviste, fidèle à la devise « Ni Dieu, ni maître, à bas la calotte et vive la Sociale », Paul Bert opposait la science à la religion. Il considérait en effet que ces deux systèmes de valeurs et de croyances étaient antagonistes, il refusait de s'intéresser aux questions de l'existence de Dieu et encore moins de la croyance en Dieu. Il fit inscrire sur sa stèle funéraire « Science » et « Patrie » pour affirmer son ultime conviction de la science contre la religion.
Ce républicain très honoré (il n’ait qu’à compter le nombre de rues qui portent son nom) participa très activement à la diffusion des thèses racistes et colonialistes partagés par la plupart à son époque, notamment par la parution des manuels scolaires. Fervent adepte de la colonisation, En janvier 1886, il est nommé Résident général du protectorat de l'Annam-Tonkin. Il arrive à Hanoï le 8 avril 1886. Il y meurt du choléra 7 mois plus tard.
De nombreuses voies publiques et établissements scolaires portent le nom de Paul Bert.
Auxerre : le cimetière Dunant
Paul BERT est « la » personnalité du cimetière d’Auxerre (89), non seulement parce que sa notoriété dépasse la ville d’Auxerre, mais également parce que son admirable gisant, réalisé en 1888, est une oeuvre de Bartholdi, auteur de la statue de la Liberté et du lion de Belfort, Ce bronze représente Paul Bert drapé à l’antique, mourant dans les plis du drapeau tricolore. Sa tête est posée sur un oreiller rehaussé par une pile de livres. Sur le granit, les deux mots Sciences et Patrie résument la double activité de Paul Bert. A l’arrière plan figure le rayonnement du soleil de la science, de la République.
Source : d’après Wikipedia et http://www.landrucimetieres.fr
photo minobossu