Croix de Guerre
 
 
BOSSU  Eugène Joseph
(1887 - )
 
 
 
 
Eugène Joseph BOSSU (1887 - ) épouse Marthe Julie Victorine DURAND (1878 - 1953), le 5 juillet 1911 à Auberive (52).
De leur union trois filles et trois garçons verront le jour.
Cheveux châtain, les yeux bleus, le menton à fossettes, Eugène mesure 1,77m. Il est venu au monde le 27 octobre 1887 à Auxonne (21)  de l'union de Claude Prosper BOSSU (1851 - 1904) dit Emile, et d'Honorine CLERGET (1856 - ), employés négociants en vin, puis jardiniers. Eugène est le dernier d'une fratrie de sept frères et sœurs.
 
En 1908, Eugène est " courrier des postes". Il est incorporé sous le matricule N° 1773; au 27eme régiment d'infanterie le 8 octobre de la même année . Le certificat de bonne conduite lui est accordé et le 25 septembre 1910 le voilà rendu disponible
Le 27 juillet 1911, Eugène déclare à l'administration de l'armée, qu'il réside à Pantin (93), au n°39 de la rue Magenta.Le 5 de ce mois de juiller 1911 il a célébré ses noces avec Marthe DURAND.
En 1912, il demeure à Auberive (52) où il est probablement affecté à la prison pour femmes et jeunes délinquants.
 
 
La guerre
2 août 1914, c'est la guerre et la mobilisation générale. Eugène est rappelé à l'activité militaire et rejoint le 54eme bataillon de chasseur.
Il est déjà père de deux filles dont le destin tragique de l'une d'entre elle, se jouera en Côte d'Or.
 
 
Le militaire
Eugène est un soldat de 2eme classe qui srt l'armée avec sérieux. Chasseur, il est affecté à une équipe de téléphonie.
Sa bravoure lui vaut d'être "cité à l'ordre du bataillon" le 7 décembre 1918.
" s'est déjà fait remarquer en maintes circonstances par son calme et son sang froid. A assuré nuit et jour l'entretien d'une ligne téléphonique exposée à de violents bombardements d'artillerie "
Il est désormais titulaire de la médaille ""croix de guerre" étoile de bronze.

croix de guerre 14 18 etoile de bronze

 

Auparavant, Eugène est victime des gaz de combat le 1er novembre 1918 à la ferme de la Louvy (02). Il est évacué sur l'hôpital de Beauvais du 3 novembre au 4 décembre 1918. Ce "gazage" engendre une invalidité ayant pour conséquence de libérer Eugène et de le renvoyer dans ses foyers à Auberive (52)

 

Le surveillant de prison
Dès 1922, il est surveillant pénitencier à Valenciennes (59), où il réside. Le 25 juin 1923, l'armée le déclare indisponible de l'administration pénitencière du Nord en qualité de surveillant à Valenciennes.
Puis le 3 décembre 1924, il est affecté à la Maison Centrale de Clairvaux (10) en tant que surveillant, La Centrale de Clairvaux est un établissement pénitencier établi sur le site de l'Abbaye de Clairvaux depuis 1804.

 

 
Maison centrale de Clairvaux
 
Clairvaux est un hameau dépendant de Ville-sous-la-Ferté, dans le département de l'AubeEugène y réside avec son épouse et six enfants. L'une de ses filles meurent dans des circonstances particulières.
 
 
Le drame
Le 17 mars 1931, le corps de la jeune Suzanne BOSSU (1913 - 1931) est retrouvé dans les terrains militaires situés sur la commune de Longvic (21).
Suzanne est morte dans des circonstances non expliquées. Le décès parait remonter à environ sept semaines.
Que s'est-il passé?